La kakistocratie comme système de gouvernance du CNDD-FDD
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La kakistocratie ! Quel mot bizarre ! Que désigne-t-il ?
Est-ce une nouvelle maladie, une épidémie, un nouveau syndrome ou une nouvelle catastrophe naturelle. Au niveau du sens rien de tout ça ? Ce mot est construit à partir de deux mots grecs : « kakistos », le pire et « kratos », le pouvoir.
La kakistocratie, c’est quand les pires, les médiocres tiennent les rênes du pouvoir.
Ceci ne vous évoque rien ? Eh bien c’est la situation que vit le peuple burundais aujourd’hui sous le règne du CNDD.
Quand on analyse l’actualité au Burundi dans tous les domaines socioéconomiques, la kakistocratie est le seul mot qui correspond pour décrire ceux qui sont sensés gérer cette crise.
Petit à petit depuis l’arrivée du cndd au pouvoir en 2005, on a assisté à une véritable fuite de cerveaux dans la classe dirigeante. La fronde au sein du parti au sujet du mandat de trop de Pierre Nkurunziza qui avait précédé les manifestations a accéléré ce phénomène comme une hémorragie qu’il est impossible d’arrêter.
Les différents remaniements et le ballet de conseillers á la présidence sont devenus une sorte de chaise musicale et à chaque décret les médiocres se succèdent. Ils sont aux manettes, se partagent les postes.
L’expression « kakistocratie » a été souvent utilisée dans le cadre des entreprises où des patrons ou manager se retrouvent à des postes de responsabilité parce que issus d’un certain milieu ou microcosme sans avoir les compétences. Cela a des conséquences désastreuses pour les entreprises d’autant plus que ces patrons peuvent rester longtemps à leur poste malgré leur incapacité.
Le microcosme au Burundi est le parti CNDD, ses ténors ainsi que ceux qui gravitent autour d´’eux.
Mais si les conséquences sont désastreuses à l’échelle de l’entreprise, imaginez ne fut ce que quelques minutes ce qu’il en est pour toute une nation.
Il n’y a donc pas besoin de vous brosser le tableau sur ce que vit e peuple burundais aujourd’hui avec  de cette kakistocratie version CNDD.
Mais le sursaut pour sortir de cette impasse viendra uniquement de nous, peuple burundais. Prenons conscience que ce n’est pas ce système de gouvernance que nous méritons. A nous de briser les chaînes.
À bon entendeur…
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