Qui sauvera le Burundi ?

 

Le Burundi est à genou, le Burundi est en agonie. Pourquoi le Burundi en est là? Depuis quand le Burundi a commencé à sombrer? Et comment le Burundi pourra se relever? Un constat et trop de questions dans ma tête. Beaucoup d’hypothèses et de thèses. Ai je raison?  Je l’ignore. Tout ce que je sais c’est que je veux lancer un débat, une refléxion pour chaque burundais et burundaise pour enfin faire sortir le Burundi de ce gouffre.

Le Burundi est à genou, le Burundi est en agonie

Oui le Burundi en est là,  c’est le constat amer que tout le monde fait sauf ceux qui ne veulent pas le dire afin de ne pas assumer la responsabilité de ce chantier gigantesque de relever le Burundi et le sauver. Pour diverses raisons ils préfèrent le déni car soit parce qu’ils n’ont aucune vision de comment le faire soit carrément car ils sont les artisans de ce désastre que connaît le Burundi ou encore par égoïsme, les intérêts personels passent avant tout. Le Burundi est à genou et en agonie car la majorité des burundais ne mangent plus à sa faim, le système sanitaire est inéxistant ou inaccessible, l’éducation est caotique ainsi l’avenir du Burundi est sacrifié, la justice sociale est abscente et d’autres maux qui gangrènent le pays comme les crimes économiques comme de sang.

Depuis quand le Burundi a commencé  à sombrer?

J’ai toujours entendu que le Roi aimer ses sujets d’où le nom de Sebarundi, j’ai entendu que le Roi pouvait Kwiha ubuki s’il était contesté ou s’il ne pouvait pas résoudre les problèmes que connaît son peuple. Et j’ai compris que cela relève d’un amour envers son peuple, une prise au sérieux de ses responsabilités envers son peuple.

J’ai entendu et vu comment la justice se rendait sur les collines où les bashingantahe ne disaient que la vérité et les témoins ne pouvaient pas s’aventurer à mentir. On pouvait dire la vérité ou témoigner même contre les siens . Une vérité sans faille.

J’ai grandi en voyant la compassion, la solidarité et l’entraide en cas de malheur ou besoin dans l entourage. Un amour inconditionel.

J’ai grandi dans une communauté pleine de respect. Le grand respectait le petit, le riche respectait le pauvre. Une communauté pleine d’humilité, la vanité banie et abscente.

Le Burundi a commencé à sombrer le jour où toutes ces valeurs ont perdu l’interêt des gens. Quand le chef a perdu l’amour de son peuple, quand le chef a perdu le sens de ses responsabilités, quand le chef a fait passer avant tout ses intérêts propres.

Le Burundi a commencé à sombrer le jour où la vérité  est devenue abscente et le mensonge s’est installé.

Le Burundi a commencé à sombrer le jour où l humanisme a été remplacé par l égoïsme et l’amour de la chose matériel. Le Burundi a sombré le jour où l’humilité a laissé la place à la vanité.

Le Burundi pourra t-il se relever?

Oui, j’y crois comme fer, le Burundi pourra et le Burundi se relevera. Ce qui fait peur aux gens et les décourage à essayer c’est que le chantier est énorme et on croit qu’essayer serait peine perdue. L’ erreur de croire cela est due par le fait de vouloir jouir des fruits de ses efforts. En pensant comme cela nous sacrifions encore d’autres générations. Plutôt faisons appel à notre sens de responsabilité, d’amour inconditionel, manque d’intérêts personels, d’humanisme en général pour essayer de construire un avenir radieux pour les générations futures, pour le Burundi tout en sachant que si on termine pas le chantier ce qui viendront après nous continueront. Ayons la fièrté d’y croire, d’oser et commencer.

Qui sauvera le Burundi?

Le Burundi sera sauvé par tous et chacun des burundais en particilier ceux qui peuvent. La contribution de tous et chacun est d’une grande importance. Si tous et chacun avec sa bonne foi apporte le peu de soi, le Burundi se releverait en un peu de temps. Alors ceux qui peuvent, qui sont ils? Ceux qui ont la capacité de comprendre et d’agir. Ceux qui sont libres de dire ou faire quelque chose. Ici je met un ton particulier sur les burundais qui ont fréquenté l’école qui ont la capacité de réfléchir sur les défis que connaît le Burundi et trouver des voies de solutions. Un autre accènt particulier porte sur ceux qui sont libres de parler et d’agir sans contraintes imposées par ceux qui ont la direction du pays, ici je nomme la diaspora Burundaise. Elle doit penser et agir dans l’interêt supérieur du Burundi, bani de toute spéculation personelle. Tous unis vers le même objectif de sauver notre chère patrie, pas le moindre doute que nous y arriverons et en un temps record.

De bonne foi et coudes serrées, nous y arriverons. J’y crois!

Et toi, tu y crois?

 Par Nick Ishimwe

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